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FREEDOM FOR/APPEL POUR LA LIBÉRATION DE KHAWAR MEHDI RIZVI



Dear all, chers tous,

Speaking of "information society", please find hereafter a call to free 
KHAWAR MEHDI RIZVI, a Pakistani journalist. Signatures can be made at: 
http://www.freekhawar.org/
À propos de "société de l'information", veuillez trouver ci-dessous 
l'appel pour la libération de KHAWAR MEHDI RIZVI, journaliste 
pakistanais. On peut signer à: http://www.freekhawar.org/

Meryem
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FREEDOM FOR KHAWAR MEHDI RIZWI

A Pakistani journalist named Khawar Mehdi Rizwi disappeared on December 
16th 2003. The same day, two French reporters whom he was working with 
– reporter Marc Epstein and photographer Jean-Paul Guilloteau, from the 
weekly newsmagazine L'Express – were arrested in Karachi. Both men were 
accused of travelling to the Afghanistan border area without proper 
authorization. Along with Khawar, they had been investigating taleban 
activity in the region in the days leading up to their arrest.

The French journalists spent 8 days in a Karachi jail and returned to 
France on January 14th 2003, a month after their initial arrest. In the 
interval, they were sentenced to 6 months in prison. After filing an 
appeal in the Sindh High Court the jail sentence was repealed and they 
were ordered to pay a large fine. Both were charged for a simple 
administrative error: they were guilty of travelling to an area 
off-limits according to the restrictive visas delivered by Pakistani 
authorities to visiting reporters. Strong diplomatic pressure from the 
French government led to their relase.

During their ordeal, there was no news of Khawar Mehdi Rizvi. Concerned 
about his whereabouts, his brother filed a petition for habeas corpus. 
Over a 40 day period, the Pakistan authorities denied detaining Khawar, 
despite the fact that he was paraded several times on Pakistan State 
television surrounded by policemen!

In its reports, Pakistan TV accused him of having “fabricated a fake 
video documentary” with the aim of damaging the country’s image. Both 
French journalists formally deny this: “I made the video pictures 
myself for the web site of L’Express”, explained Marc Epstein, a 
frequent visitor to Pakistan who has worked on the magazine’s foreign 
desk since 1989. “I filmed them near the border with the magazine’s 
camera and on my own initiative. They show real taleban, including a 
man who was later identified as a third-level local taleban commander 
by a Western intelligence agency.”

Sunday January 25th, two days after the Pakistani president, general 
Pervez Musharraf was asked live on CNN about Khawar’s whereabouts, the 
reporter was suddenly “found” in a police station in Quetta (in western 
Pakistan). “I am really mentally tired and suffered a lot”, he told 
reporters. “Today I saw the sky after weeks in police custody.”

Khawar has been charged with “sedition” and “conspiracy” under Article 
124-A of the criminal code, which carries a maximum penalty of life 
imprisonment. Yet his only crime was to perform his job as a fixer 
(translator and guide) for the reporters of L’Express. His French 
colleagues are campaigning for his immediate release.

Over the past few years, Khawar Mehdi Rizwi has worked extensively for 
the Western media (The New York Times, The Chicago Tribune, Le Monde, 
Libération, L'Express TF1, France 2, France 3, Arte, Radio France 
Internationale, …). Several reports he contributed to have received 
journalism prizes for their excellence.

Only a person who has never met Khawar could think him capable of 
fabricating “a fake documentary on fake taliban in a fake training 
camp”, as Pakistan television would have us believe. He is a patriot. 
In the months that followed the attacks on September 11th, he was 
unhappy with the way some Western journalists were portraying his 
country : “The foreign media does not always reflect the diversity of 
opinion that exists here in Pakistan”, he said. “Extremists are a small 
minority.”

Khawar is also active in charity work and has helped set up in Peshawar 
a hospital open to destitute children, the Aziza Health Care Centre.

The Human Rights Commission of Pakistan, Reporters Without Borders, 
Amnesty International, Human Rights Watch, the Committee to Protect 
Journalists (CPJ) and others have come to his support. The French 
Foreign Affairs Ministry, the State Department in Washington and the US 
Ambassador to Pakistan have all expressed their concern.

Khawar is being charged at a particularly bad time for the freedom of 
the press in Pakistan. Several local journalists have been arrested or 
intimidated recently, despite protests from human rights organizations.

As a Pakistani citizen, Khawar Mehdi Rizwi has not violated any law by 
going to the border area. If there is proof of his implication in an 
illegal activity, let it be produced in a court of law. But if no such 
proof exists, we demand his immediate release.
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APPEL POUR LA LIBÉRATION
DE KHAWAR MEHDI RIZVI

Un journaliste pakistanais, Khawar Mehdi Rizvi, a disparu le 16 
décembre 2003. Ce jour-là, deux journalistes français avec lesquels il 
travaillait -- Marc EPSTEIN et Jean-Paul GUILLOTEAU, de l'hebdomadaire 
L'EXPRESS -- ont été arrêtés pour s'être rendus sans autorisation dans 
la zone frontalière avec l'Afghanistan. Ensemble, les trois hommes 
enquêtaient sur l'activité des talibans dans la région.

Les deux journalistes français, qui ont passé 8 jours en prison en 
décembre, ont regagné la France le 14 janvier 2003 après avoir été 
condamnés dans un premier temps à 6 mois de prison puis, en appel, à 
une simple amende. Une simple faute administrative leur était reproché 
: ils se sont rendus dans des régions où le visa de presse restrictif 
délivré par les autorités ne leur permettaient pas d'aller. Les 
pressions diplomatiques de la France expliquent largement ce dénouement 
heureux.

Pendant ce temps-là, on restait sans nouvelles de Khawar Mehdi Rizvi.

Inquiet, son frère a introduit une action en justice. Quarante jours 
durant, les autorités pakistanaises ont nié qu'elles détenaient le 
journaliste, alors même que Khawar était paradé devant les caméras de 
la télévision d'Etat, entouré de policiers !

Dans ses reportages, la télévision accusait Khawar, ainsi que les deux 
envoyés spéciaux de L'Express, d'avoir fabriqué " un faux reportage ", 
destiné à ternir l'image du pays. Les journalistes français le nient 
catégoriquement : " Ces images étaient destinées au site web de 
L'Express, explique Marc Epstein, grand reporter à l'hebdomadaire 
depuis 1989 et familier du Pakistan. Je les ai filmées dans la zone 
frontalière, avec la caméra vidéo de mon journal et à mon initiative. 
Elles montrent de vrais talibans, dont le commandant local a été dûment 
identifié par une agence de contre-espionnage occidentale. "

Dimanche 25 janvier, enfin, 48 heures après que le président du 
Pakistan, le général Pervez Moucharraf, ait été interrogé par CNN sur 
le sort de Khawar Mehdi Rizvi, ce dernier a enfin été " localisé " dans 
un poste de police de Quetta (ouest du pays). Selon nos informations, 
il a été maltraité pendant sa mise au secret. Lors d'une brève 
rencontre avec un journaliste, il a déclaré : " Je suis mentalement 
très fatigué. J'ai beaucoup souffert et aujourd'hui je vois le ciel 
pour la première fois après des semaines de garde à vue. "

Khawar est accusé de " sédition " et de conspiration contre l'Etat. Il 
risque la prison à vie. Mais son seul crime est d'avoir fait son 
travail de journaliste, comme guide-interprète auprès des envoyés 
spéciaux de L'Express. Ces derniers mènent campagne pour sa libération 
immédiate.

Depuis de nombreuses années, Khawar a souvent collaboré avec des 
journalistes de la presse internationale (TF1, France 2, France 3, 
Arte, RFI, Le Monde, Libération, L'Express, mais aussi The New York 
Times, Chicago Tribune…) Plusieurs de ces reportages ont obtenu des 
prix, en raison de leur qualité remarquable.

Seuls ceux qui n'ont jamais rencontré Khawar le croient capable de 
fabriquer un " faux documentaire à l'aide de faux talibans, dans un 
faux camp d'entraînement ", selon la version de la télévision d'Etat 
pakistanaise. C'est un patriote, au contraire. Dans les mois qui ont 
suivi les attentats du 11 septembre 2001, il se plaignait amèrement de 
l'image que les journalistes occidentaux donnaient de son pays : " Les 
médias étrangers ne reflètent pas la diversité des opinions au 
Pakistan, disait-il. Les extrémistes sont très minoritaires. "

Khawar est également actif dans des œuvres caritatives. Il a participé, 
en particulier, à la fondation d'un hôpital destiné aux enfants démunis 
: le Aziza Health Care Centre

La Commission Pakistanaise des droits de l'Homme, Reporters sans 
Frontières, Amnesty International, Human Rights Watch, le Committee to 
Protect Journalists (CPJ, Etats-Unis) et d'autres ont adopté la cause 
de Khawar. Après le ministère des Affaires étrangères en France, le 
département d'Etat à Washington et l'ambassadeur des Etats-Unis à 
Islamabad ont publiquement fait part de leur inquiétude quant à son 
sort.

Son inculpation intervient dans un contexte de répression contre la 
presse pakistanaise. Plusieurs cas d'arrestations de journalistes 
locaux sont dénoncés par les organisations de défense des droits de 
l'homme.

En tant que citoyen Pakistanais, Khawar Mehdi Rizvi n'a enfreint aucune 
loi en se rendant dans la zone frontalière. Si une preuve existe de son 
implication dans une activité illégale, qu'elle soit présentée devant 
une cour de justice dans le respect de la loi. Si aucune preuve 
n'existe, nous exigeons sa libération immédiate.

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